Intervention de Colette Langlade

Réunion du 4 juin 2014 à 16h30
Commission des affaires culturelles et de l'éducation

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaColette Langlade :

Je me réjouis de votre attachement à la filière professionnelle et au bac professionnel. Comment pensez-vous revaloriser les lycées professionnels, qui sont des lycées à part entière ? Les équipes pédagogiques cherchent à valoriser tous les élèves, mais elles estiment que leur travail n'est pas assez reconnu.

L'une des causes de désaffection des jeunes réside peut-être dans les problèmes posés par les dérogations pour les moins de dix-huit ans. Celle-ci dépend du lieu où ils travaillent : il revient au chef d'établissement de veiller à ce que les entreprises l'aient obtenue ; de plus, les élèves mineurs sont suivis par le médecin scolaire. Tout cela se fait toujours dans des délais très contraints.

La loi du 5 mars 2014 relative à la formation professionnelle a désigné les régions comme chefs de file en matière d'orientation des scolaires et des étudiants. Des expérimentations ont déjà lieu dans huit régions : y aura-t-il une évaluation ?

Enfin, vous avez évoqué les campus des métiers : on y trouve côte à côte des CFA, qui relèvent des régions, et des lycées professionnels, qui relèvent de l'État. Ces établissements sont différents et ne se font pas vraiment concurrence, mais n'y a-t-il pas là un point à améliorer ? Je me permets de citer ici la plateforme de formation aux métiers du cuir et du luxe, dans mon territoire, qui est rural : elle va former 300 stagiaires au cours des trois prochaines années. On ne peut que se féliciter de cette collaboration des acteurs publics et privés, qui travaillent ensemble à la réussite de nos jeunes.

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