Merci, monsieur le ministre, de votre état d'esprit, qui vous distingue de votre prédécesseur.
Il faut que nos enfants soient mieux formés, puisque les enquêtes PISA (Programme international pour le suivi des acquis des élèves) nous placent seulement à la vingt-cinquième place mondiale, ce qui est une régression. L'OCDE a montré qu'il faudrait en particulier augmenter le nombre de jours de classe. J'ai donc été très surpris du report de la prérentrée au 1er septembre, et donc de la rentrée des élèves au 2 septembre : supprimer une journée de classe pour nos jeunes n'est pas un bon signal, ni pour les parents ni pour les enfants. Les organisations syndicales de votre ministère ont d'ailleurs réfuté votre argumentation selon laquelle ce report était lié à un problème informatique. Ce n'est pas rendre service à votre administration que de lui faire porter le chapeau d'une décision qui ne semble pas être la sienne ! Le président de la FCPE lui-même a déclaré être prêt à faire comme s'il vous croyait…
À l'heure où l'on parle de mieux organiser le temps scolaire, votre décision n'est-elle pas absurde ? En envisageant d'annuler la prérentrée, vous avez en tout cas donné une grande impression d'amateurisme ; vous avez oublié, ce faisant, qu'un ministre de l'éducation est aussi un ministre des élèves. Vous dites vouloir apaiser le climat, mais une telle mesure n'a pas apaisé votre entrée en fonction.