La loi sur l'enseignement supérieur et la recherche a institué le principe – appelé « -3+3 » – d'une continuité entre le lycée et l'enseignement supérieur. Cela implique notamment un travail plus approfondi sur l'orientation et la construction de passerelles dans le premier cycle. Le lycée semble ainsi se rapprocher des cycles universitaires : ne mérite-t-il pas aujourd'hui une réflexion à part entière, qui devrait d'ailleurs commencer par un bilan de la précédente réforme, conçue avec l'idée de supprimer des postes ?
J'appelle votre attention en particulier sur les baccalauréats technologiques, sacrifiés par cette réforme. Le tout récent colloque annuel de la Conférence des présidents d'université portait sur les liens entre université et innovation, et la valorisation de la recherche est un enjeu crucial pour notre croissance économique : l'enseignement technologique a ici un rôle majeur à jouer.