L'enseignement des sciences est en crise. Cela s'explique notamment par « l'inaccessibilité » des programmes actuels, qui accumulent les notions sans que les savoirs soient construits. Il convient par ailleurs de promouvoir la démarche expérimentale et de favoriser les travaux pratiques. Les enseignants demandent une formation plus poussée ; on demande aussi plus de moyens pour acquérir du matériel. Qu'en pensez-vous, monsieur le ministre ?
En ce qui concerne les élèves en situation de handicap, la loi de refondation de l'école a permis des avancées. Peut-on dresser un bilan d'étape ?
S'agissant du stage en entreprise destiné aux élèves de troisième, nombre de collégiens ont du mal à en trouver un, faute de réseaux, notamment dans les quartiers populaires. Cela entraîne une véritable discrimination ; nous devrions réfléchir aux moyens d'y remédier. Il faudrait également permettre aux collégiens d'effectuer un stage auprès d'une association afin de découvrir le travail associatif, mais aussi le bénévolat.
L'enseignement professionnel souffre encore d'une mauvaise image : il est trop souvent associé à l'échec scolaire alors que, comme l'apprentissage, il offre des perspectives d'emploi. Comment envisagez-vous de valoriser ces filières ?
Enfin, si la réforme à venir de l'éducation prioritaire concentre les moyens sur certains secteurs, il faudrait veiller à ne pas délaisser d'autres réseaux existants.