Monsieur le ministre, nul n'ignore combien vous êtes attaché au lien entre le sport et l'école et au développement de l'éducation par le sport. Grâce à la réforme des rythmes éducatifs et dans le cadre des projets éducatifs territoriaux (PEDT), nous allons développer les activités physiques et sportives dès le plus jeune âge, au côté des activités culturelles et artistiques. C'est ainsi, on le sait, que la pratique d'une activité physique régulière peut devenir une habitude.
Le service public du sport scolaire dans le second degré constitue une spécificité française ; l'Union nationale du sport scolaire compte plus d'un million de licenciés. Le décret du 7 mai dernier, relatif à la participation des enseignants d'éducation physique et sportive aux activités sportives scolaires volontaires des élèves, était très attendu par la profession – depuis trente-cinq ans, à en croire certains. Il réaffirme que les trois heures obligatoires relevant de l'UNSS font partie du service hebdomadaire des enseignants d'EPS ; il autorise la souplesse en permettant aux enseignants qui ne peuvent effectuer ces heures dans leur établissement de le faire dans d'autres ; il assure le lien pédagogique entre le premier et le second degré en matière d'activités physiques et sportives. Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur ce texte ?
Enfin, dans le cadre de l'importante convention que vous avez signée voici quelques jours avec la Fédération française de football et avec l'UNSS, plusieurs projets pédagogiques sont prévus pour les élèves des premier et second degrés et des lycées dans la perspective de l'Euro 2016. Pouvez-vous nous en parler et nous indiquer comment l'éducation nationale accompagnera ce grand événement sportif ?