J'ai entendu plusieurs interventions dont je n'approuve ni le fond ni la forme. Je suis en revanche assez d'accord avec M. Le Lidec. Je suis maire d'une commune de 500 habitants, président d'une intercommunalité de 12 000 habitants et conseiller général ; j'ai été rapporteur de la commission de coopération intercommunale en Gironde et je crois avoir une vision assez claire de ce qui est nécessaire. Une commune de 500 habitants ne sert plus à rien. Le conseil général ne sert plus à grand-chose non plus – il faut avoir le courage de le faire disparaître. Les intercommunalités, quant à elles, ont pris une importance capitale et c'est à ce niveau que l'organisation territoriale doit se réaliser. (Murmures sur les bancs UMP)
Dès lors que ce diagnostic est partagé presque par tous – Xavier Bertrand lui-même a déclaré que la réforme territoriale était nécessaire –, ne pourrions-nous pas, sur un sujet d'une importance aussi capitale, chercher un vrai consensus ? Nous pouvons continuer de faire de la politique politicienne : reste que c'est d'une dynamique pour réformer le territoire que nous avons besoin. Vous avez tenté de le faire avec l'institution du conseiller territorial. Nous devons tous nous mettre autour de la table pour élaborer la meilleure réforme possible pour nos concitoyens.