Madame la présidente, messieurs les ministres, messieurs les rapporteurs, mes chers collègues, ce premier budget de la législature présente une rupture avec ce que nous avons vécu ces dernières années.
En effet, malgré le contexte de crise, le gouvernement de l'époque décidait chaque année de réduire de façon drastique le budget de la mission « Travail et emploi », réduction qui a fini par atteindre 1,5 milliard d'euros en cumulé. Ce budget se caractérisait par des politiques en pointillés, des allers et retours – de la mise en oeuvre de plans de relance à leur suppression l'année suivante –, sans que le taux de chômage ne connaisse une quelconque amélioration. Dans la politique de l'emploi, constance et cohérence n'étaient certes pas l'apanage du gouvernement !