Le mot « simulation » désigne parfois sous un même vocable le LMJ et le programme de simulation dans son ensemble : le laser est en effet une des composantes de notre outil de simulation. Les différentes composantes de la simulation – calculateurs, Epure, laser… - ont été développées progressivement en fonction des besoins des programmes armes. La mesure d'une avance ou d'un retard doit donc être comprise par rapport à ces composantes. L'important est que le besoin de la dissuasion en matière de programmes d'armes soit en permanence assuré, ce qui est le cas. Il y a certes eu, avec les LPM successives, un certain nombre d'ajustements de la date de la première expérience mais, encore une fois, le besoin pour la dissuasion a toujours été assuré. Il s'agit là de la responsabilité primordiale du CEA.
En ce qui concerne un éventuel ralentissement, l'adaptation du rythme de la réalisation de la simulation s'est déjà traduite par un moindre besoin financier. Si d'aucuns proposent une réduction des crédits affectés à la simulation, force est de constater que la loi de programmation militaire que vous venez de voter a déjà procédé à une telle adaptation des dépenses.