Cela relève plus de la politique du logement que de la politique touristique. J'assume, en tant qu'adjoint au tourisme, d'affirmer que la capacité hôtelière et d'hébergement à Paris doit passer par l'hôtellerie et non par la destruction de logements. La question est de savoir comment préserver et protéger des appartements, qui, au moment où ils sont vendus, prendraient une vocation de meublés touristiques temporaires, avec pour conséquence de faire disparaître des habitants de Paris, et notamment du coeur de Paris. C'est notre politique du logement, et elle est traduite à la fois dans le PLU et dans le PLH.
Par ailleurs, il y a un point sur lequel les hôteliers nous alertent assez régulièrement, c'est le fait que la taxe de séjour soit l'un des derniers prélèvements dont ils doivent s'acquitter de façon annualisée. En termes de trésorerie et en termes psychologiques, c'est un système assez brutal car ils paient en une fois la taxe de séjour sur l'ensemble de leurs nuitées de l'année ce qui représente un montant assez important. Ce point fait partie des améliorations législatives et réglementaires. On pourrait par exemple passer à la trimestrialisation.