Nous ne connaissons pas le taux de fraude, mais aujourd'hui la situation d'Airbnb en elle-même ne peut pas être considérée comme frauduleuse. Je dispose aujourd'hui de plusieurs chiffres sur le nombre de nuitées d'Airbnb à Paris, ils vont de 20 000 à 60 000 par an. Si l'on est à 20 000 nuitées hôtelières, même si je me mets sur la catégorie intermédiaire à 1 euro, le manque à gagner n'est pas si important que cela… La vraie question est plutôt celle du sentiment de distorsion de concurrence à l'égard des hôteliers. Ils demandent que les nouveaux acteurs respectent un certain nombre de règles du jeu. Tout d'abord le même cadre fiscal, la taxe de séjour en faisant partie, ainsi qu'un certain nombre d'autres contraintes que l'on demande aux hôteliers. Nous essayons de les rassurer sur le fait qu'il y a de la place pour tout le monde à Paris mais il est important, si l'on s'interroge sur l'assiette, de s'assurer que tous soit effectivement bien au même régime. C'est presque plus une question de principe qu'une question d'intérêt fiscal pour la ville, sauf si évidemment l'on passe à un régime à l'allemande.