Nous avons besoin, en effet, d'un vrai débat sur l'énergie, en partenariat avec nos voisins proches, en particulier allemands et suisses.
Je regrette comme M. Gorges l'arrêt de Superphénix, décidé en 1997 par Mme Voynet : c'était un outil de recherche et développement dont nous avons toujours besoin pour mettre en service les réacteurs de quatrième génération grâce auxquels nos réserves connues d'uranium passeront de 130 ans à plus de 6 000 ans.
Je me suis bien sûr intéressé avant tout à la partie du rapport consacré à Fessenheim. Alors que la ministre décrit le démantèlement de cette centrale comme une expérimentation en grandeur nature, le rapport rappelle très honnêtement qu'EDF dispose d'une certaine expérience en la matière pour avoir déjà procédé au démantèlement de centrales graphite-gaz et d'autres installations nucléaires de base : elle n'a donc pas besoin de la fermeture de Fessenheim pour apprendre à faire !
D'autre part, contrairement à ce qu'on annonce, le démantèlement ne créera pas beaucoup d'emplois, dans la mesure où il s'étalera dans le temps. On semble nous promettre des miracles…