AREVA a installé ses premières turbines offshore en 2009, en mer du Nord. Les conditions y sont parfois difficiles et la construction des 120 turbines que nous avons programmée est actuellement interrompue à cause des tempêtes. La solution réside dans une plus grande coopération avec l'industrie pétrolière, qui a développé des technologies adaptées. L'aléa météorologique demeurera cependant, même s'il faut aussi noter que le taux de disponibilité des six turbines installées en 2009 a été de 98 %.
Dans ce domaine, le nucléaire peut lui aussi apporter une contribution grâce à la fiabilité technologique à laquelle il est parvenu et à son savoir-faire en matière de maintenance prédictive et de contrôle de la résistance des matériaux.
Quant à la décision d'AREVA de participer à la construction de l'EPR britannique, il ne s'agit pas d'un choix de diversification, mais de la réponse à une demande d'EDF ainsi que d'une manière de montrer qu'AREVA croyait à ce projet. Nous serons doublement intéressés au bon déroulement de la construction de cette centrale : d'abord au titre du contrat que nous avons conclu ; ensuite au titre du retour que nous pouvons en attendre en tant qu'investisseur.
Notre développement en Chine est très satisfaisant et, en 2013, notre chiffre d'affaires dans ce pays a approché du milliard d'euros pour l'ensemble de nos activités – fourniture d'uranium naturel, services et maintenance. Nous avons déjà créé six joint-ventures et en créerons d'autres pour participer au développement du programme nucléaire chinois et en retirer un retour pour l'entreprise.