Pour encourager la compétitivité, il faut pouvoir innover, dégager des marges de manoeuvre pour nos entreprises et développer la politique de l'offre, telle que l'a pensée Jean-Baptiste Say. Pour cela, il faut faire baisser directement et immédiatement le coût du travail, afin de créer un véritable choc de compétitivité, mais ce n'est pas le choix que vous avez fait.
Nous avons également besoin d'améliorer l'attractivité de notre pays et de nos territoires. Or, vos mesures budgétaires, en particulier l'abrogation du prélèvement social libératoire, la limitation de la déductibilité des intérêts d'emprunt et la taxation des ruptures conventionnelles, sont déconnectées de toute réalité économique.
Je sais que vous n'aimez pas vous l'entendre dire, mesdames et messieurs de la majorité, mais je crois qu'il est important de le rappeler : les responsables économiques avec lesquels nous nous entretenons considèrent que vous réduisez l'attractivité de la France, alors que nous avons besoin qu'elle se développe.