J’en viens à la place de l’hydraulique dans le bilan des énergies renouvelables. En 2005, année de référence, la production d’hydro-électricité représentait 7,5 millions de tonnes équivalent pétrole sur un total de 15,7 millions de tonnes d’origine renouvelable, soit en gros un tiers, l’essentiel étant issu de la biomasse. En 2012, la part de l’hydro-électricité est malheureusement restée inchangée, alors que l’ensemble des énergies renouvelables a progressé d’un peu plus de six millions de tonnes, dont, pour faire simple, quatre millions proviennent de l’ensemble des biomasses, c’est-à-dire aussi bien le bois-énergie que les biocarburants, un million de tonnes des pompes à chaleur et un million de tonnes de l’éolien terrestre.