Intervention de Raphaël Claustre

Séance en hémicycle du 11 juin 2014 à 15h00
Débat sur les énergies renouvelables et l'efficacité énergétique — Table ronde

Raphaël Claustre, directeur du cler, réseau pour la transition énergétique :

En ce qui concerne les questions d’investissement dans le réseau, il est intéressant de comparer les montants en jeu à ceux des investissements à faire indépendamment des énergies renouvelables. Que disent les gestionnaires des réseaux de transport au niveau européen ? Ils expliquent qu’ils vont devoir investir dans de nouvelles lignes ou dans le renforcement des réseaux, en premier lieu, pour la sécurité de l’approvisionnement, en deuxième lieu, pour le fonctionnement du marché et, en troisième lieu seulement, pour le développement des énergies renouvelables. Autrement dit, quel que soit le scénario énergétique, on a besoin d’investir dans les réseaux.

Ensuite, je pense qu’il est important de ne pas confondre un coût économique net et un investissement. Une société qui n’investit pas – qu’il s’agisse d’investissement public ou privé, c’est une autre question – est une société qui n’a ni avenir ni emplois. Il importe donc de se le rappeler : investir, c’est une bonne chose.

Enfin, pour ce qui est du passage à 50 % de nucléaire dans la part du mix électrique français, savez-vous à quel rang se situerait alors la France dans le monde ? Tout simplement le premier – à égalité avec la Slovaquie, mais c’est un accident lié à la division de la Tchécoslovaquie.

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