Je reviens sur le raisonnement intéressant tenu par notre collègue Christophe Caresche, en prenant en exemple le plafonnement de l'ISF. J'ai été surpris par la position ferme du Conseil constitutionnel qui a exclu très largement les catégories de revenus que l'on peut inclure pour le calcul du plafonnement, notamment les bons de capitalisation et l'assurance-vie. Dès lors, le plafonnement va coûter cher. Comment allons-nous faire pour progresser sur ce point ?
Le Conseil constitutionnel s'appuie sur ses décisions antérieures et a sans doute estimé que nous avions délibérément outrepassé sa jurisprudence. Nous aurions peut-être dû adopter une attitude plus pragmatique. Compte tenu de la censure très sévère dont a fait l'objet ce dispositif, il sera désormais difficile de le retravailler.