Intervention de Pouria Amirshahi

Réunion du 22 mai 2014 à 9h00
Commission d'enquête sur l'exil des forces vives de france

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPouria Amirshahi :

J'aimerais vous convaincre que la langue anglaise dans l'enseignement supérieur n'entre pas en ligne de compte : lorsque les Chinois viennent en France, c'est pour apprendre le français. D'ailleurs, de nombreuses nations, dont le Québec, recherchent des talents dans notre pays parce qu'ils sont francophones. Notre langue constitue une grande part de notre attractivité. Les Chinois ont limité à 30 % leurs publications en anglais, préférant encourager les étrangers à comprendre leur langue. En Allemagne, la conférence des présidents des universités et grandes écoles a cessé le « tout anglais » à l'université, à l'origine d'une pénurie de cadres francophones et hispanophones utiles à la conquête de certains marchés. Si nous voulons rendre notre pays attractif, c'est notre capacité d'accueil des étudiants et des enseignants étrangers que nous avons intérêt à renforcer.

Quelles sont les filières les plus recherchées à l'international par les nouveaux diplômés des écoles d'ingénieurs ? Disposez-vous d'éléments de comparaison salariaux par pays et par filières ?

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