Intervention de Monique Rabin

Réunion du 20 mai 2014 à 16h45
Commission d'enquête sur l'exil des forces vives de france

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMonique Rabin :

Le coût des études, en France, est très attractif pour les étudiants étrangers. Il n'empêche que les écoles se battent pour en recevoir. Je voudrais savoir si les réseaux bilatéraux, comme BRAFITEC ou d'autres, permettent de nouer, par la suite, des relations privilégiées entre ces ingénieurs. Ceux-ci deviennent-ils chefs d'entreprise dans le pays partenaire ? Intègrent-ils des structures dans le pays partenaire ? Plus généralement, ces réseaux favorisent-ils le départ des ingénieurs vers ces pays ?

J'aimerais par ailleurs que vous nous donniez votre avis sur le réseau international « n + i », sur lequel j'avais travaillé. Ce réseau d'écoles d'ingénieurs permet des expériences très diversifiées dans différents pays. Je pense que leur point fort est l'accueil. Pour autant, celui-ci reste problématique. Que pensez-vous du fait que nous ne sachions pas accueillir en France les mathématiciens et les informaticiens indiens, qui se trouvent confrontés à une culture très différente de la leur ? Je crois en effet savoir que le taux de retour au pays des Indiens est très important.

Enfin, certaines écoles hésitent à proposer un enseignement en anglais sur un nombre d'heures conséquent. Selon vous, s'agit-il d'un combat d'arrière-garde ?

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