Votre remarque est très justifiée, cher collègue, et explique d'ailleurs pourquoi la notion de fichage a toujours eu une connotation très négative dans notre pays, en particulier après ce qui s'est passé pendant la guerre. Aujourd'hui, il est nécessaire non de ficher, mais d'enregistrer des déclarations, et les outils informatiques le permettent. Sans cela, nous ne disposerons jamais d'informations fiables sur les forces vives, ce qui aura pour conséquence d'entretenir toutes sortes de rumeurs. Ce débat est difficile, mais il faudra s'y atteler un jour ou l'autre. Les Pays-Bas ont réussi à mettre en place un dispositif idoine, alors qu'ils ont connu pendant la guerre des problèmes similaires aux nôtres.