Vous suggérez-nous d'améliorer les conditions d'accueil pour attirer davantage d'étudiants ? Je pense en particulier à la bataille culturelle que nous avons d'une certaine manière perdue, puisque c'est le classement de Shanghai qui compte sur le plan international.
En ce qui concerne les conditions d'accueil des chercheurs, la circulaire Guéant a été abrogée. En Allemagne, un étudiant a la possibilité de rester au moins deux ans dans l'entreprise où il a été stagiaire. Devons-nous faire évoluer ce point pour garder ces jeunes que l'entreprise a pris le temps de former ?
Autre question : les anciens volontaires internationaux en entreprise sont-ils plus enclins que d'autres à repartir à l'international ou à créer des entreprises à l'étranger ?
La Suisse figure en tête des destinations de prédilection des expatriés. Cela s'explique-t-il par des considérations financières ?
En ce qui concerne les conditions de réussite, vous avez brièvement fait le lien entre l'entreprise étrangère et le système éducatif. Aujourd'hui, le financement des lycées français à l'étranger baisse sensiblement et nous nous situons moins bien en termes de création de doubles ou multi diplômes. Y voyez-vous également un lien ?
Enfin, que pensez-vous du programme Erasmus Entreprise ?