Monsieur le député, l'état-major de la gendarmerie est installé depuis deux ans à Issy-les-Moulineaux, dans un bâtiment entièrement neuf construit dans les glacis du fort. Il y a sept ou huit ans, en effet, le ministère avait vendu le fort d'Issy-les-Moulineaux, sauf la partie des glacis sur laquelle a été construite la nouvelle direction générale de la gendarmerie. La gendarmerie a quitté le ministère et se retrouve au ministère de l'Intérieur. Elle n'est donc pas concernée par cette manoeuvre de regroupement.
Ensuite, nos effectifs ont en effet évolué, notamment au niveau de l'administration centrale. À ce stade, leur diminution se situe autour de 15 et 20 %, selon les organismes. Cette diminution va se poursuivre – environ 17 %, pour le SGA, dans l'actuelle loi de programmation. En conséquence de quoi, un certain nombre d'organismes qu'il avait été prévu d'installer à l'extérieur pourront être réintégrés dans Balard. L'administration centrale et les états-majors seront à terme sur deux emprises principales : Balard et Arcueil.
En matière de dialogue avec les organisations syndicales, nous avons des progrès à faire, moi le premier, et je le concède aisément. Mais je m'étonne que leurs représentants vous aient dit qu'ils ne pouvaient pas me rencontrer : il y a quelques semaines, la CGT est venue me solliciter à propos du Service historique de la Défense, et je lui ai donné un rendez-vous dans les quinze jours.
La première organisation syndicale qui me demande un rendez-vous sur Balard l'obtiendra bien entendu très rapidement. J'ai l'obligation de rencontrer les organisations syndicales. Pour le compte du ministre, je préside le comité technique ministériel. Je suis donc, au coeur du dialogue social. Lors d'un échange récent avec le secrétaire général de l'un des syndicats, j'ai indiqué que je ne comprenais pas très bien les propos tenus et que je considérais qu'il y avait un problème de circulation de l'information au sein même des organisations syndicales.
De notre côté, nous aurions dû être beaucoup plus vigilants vis-à-vis des fédéraux et leur parler de ce dossier beaucoup plus tôt. Il faut absolument s'améliorer sur ce point.
M. Pueyo, vous parlez d'un changement de nature dans le mode de fonctionnement et vous avez raison. Nous nous sommes aperçus, notamment à l'occasion des déménagements qui ont actuellement lieu sur Balard, que l'adaptation des personnels aux nouveaux systèmes d'information ou aux nouvelles installations téléphoniques n'était pas aussi facile qu'on aurait pu le penser. Des actions de formation ont donc été mises en place pour les personnels qui sont déjà à Balard, et nous tirons les enseignements des premiers mouvements pour former les personnels, en particulier ceux des secrétariats.
Un mécanisme d'accompagnement va se mettre en place à partir du mois de septembre. Dans chaque direction, nous avons un correspondant en charge du dossier Balard. Nous allons travailler avec chacun d'eux pour organiser des actions de formation, que nous organiserons en parallèle du déménagement. Ces formations se mettront en place, en septembre. En revanche, le travail de tri des archives a déjà commencé. J'observe d'ailleurs que si certains services – DGA, EMA et état-major de la marine – sont très en avance, les miens sont plutôt en retard.