Dans le domaine de la recherche et de l'enseignement supérieur, que nous connaissons bien, beaucoup de Français tentent leur chance à l'étranger, au Royaume-Uni, en Espagne et aux États-Unis. Reste à savoir s'ils vont revenir en France et si, quand ils sont à l'étranger, ils apportent quelque chose à la collectivité nationale. Il semble que ce soit le cas. Pour ne citer qu'un exemple, c'est parce qu'un professeur français s'est expatrié à Berkeley que Sciences Po a développé un partenariat avec cette université.
Une autre question est de savoir si la France fait assez pour accueillir les hauts potentiels. Afin de les séduire, plusieurs pays ont développé des stratégies actives. Le Québec défiscalise, au moins temporairement, une part importante de leurs revenus.