Cet amendement est légèrement différent.
Je reprendrai les propos que j'ai tenus en commission sur ce sujet à M. le rapporteur pour avis. Je tiens du reste à lui rendre hommage, car il est à l'origine de cet amendement, sur lequel nous étions tous d'accord.
Dans l'exemple cité, l'accompagnement est assuré par un personnel très ciblé, composé d'éducateurs spécialisés. Certes, cet exemple ne signifie pas qu'il en irait de même dans le cadre d'une généralisation de ce dispositif ; mon amendement vise néanmoins à autoriser tous les professionnels aptes à ce type d'accompagnement à assurer le suivi des jeunes bénéficiaires. Le rapporteur pour avis lui-même avait, me semble-t-il, donné son accord de principe sur cette proposition.
Enfin, cette expérimentation aujourd'hui limitée et dont nous espérons des résultats positifs pourrait être généralisée demain. La difficulté serait alors de savoir comment répartir le financement entre nos territoires. Je propose donc, si le M. le rapporteur pour avis en est d'accord, de déterminer le « droit de tirage » des régions en se basant sur la proportion d'apprentis présents dans chacune d'elles, rapporté au nombre total des apprentis.
Cette proposition, peut-être un peu bancale, permet de maîtriser la répartition de l'ensemble des apprentis dans nos territoires en tenant compte des réalités, et ainsi d'intégrer les prescripteurs dans la mise en oeuvre de ce dispositif.