En cette fin de journée – et nous sommes jeudi, le jour des enfants (Sourires) –, nous allons voter ces amendements, et ce pour plusieurs raisons.
La première tient à la qualité du travail fourni par le réseau de la fondation d'Auteuil – en Alsace ou ailleurs, madame Iborra. Même si j'entends votre argument, qui me paraît parfaitement fondé, il me semble toujours préférable de mettre en place des dispositifs locaux reposant sur le tissu associatif, à l'instar de la fondation d'Auteuil, plutôt que de créer de grands dispositifs nationaux qui fonctionnent mal.
Cet amendement masque toutefois le faible succès du fonds d'expérimentation pour la jeunesse géré par Mme Fourneyron. J'ai hâte de connaître les conclusions de l'analyse, annoncée par le Gouvernement pour début janvier, des actions de ce fonds – dans lequel devrait logiquement figurer ce type de dispositif. On sait par ailleurs quel est le succès du service civique initié par M. Martin Hirsch.
Ce bel arbre que constitue l'expérimentation de la Fondation des apprentis d'Auteuil ne cache-t-il pas une absence de politique de la jeunesse, en particulier en ce qui concerne l'apprentissage ?