… à dominante restauration où le taux de ruptures était de 40 %, les ruptures ayant lieu souvent dès le début du contrat en raison d'une mésentente entre l'apprenti et le maître d'apprentissage, mésentente dont on peut trouver parfois les racines dans une mauvaise orientation mais pas seulement. Dans le cadre des expérimentations « Hirsch », nous avons procédé à un travail d'accompagnement, de médiation. Nous nous sommes aperçus que si nous intervenions rapidement, dès l'émergence d'un conflit ou d'une incompréhension, nous parvenions à diviser par deux le taux de rupture. C'est une manière d'améliorer les chiffres de l'apprentissage, d'éviter que toute une série de contrats n'aillent pas jusqu'à leur terme.
Finalement, nous sommes tous d'accord pour dire qu'il faut continuer à inscrire 2 millions d'euros sur ce programme. La question est de savoir comment les utiliser. Pour ma part, je propose la poursuite des expérimentations. Certaines ont déjà été évaluées. Il faudrait maintenant les valider car on ne peut pas procéder indéfiniment à des évaluations. Sans vouloir vous lasser, je reprends l'exemple de mon CFA, où une expérimentation dure depuis dix-sept ans.