Je garde le même sourire qu'hier. Vous êtes en train de nous reprocher de faire ce que vous n'avez pas fait et de réparer ce que vous avez abîmé, c'est-à-dire la compétitivité de l'économie française. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.) Car le rapport Gallois, c'est avant tout la mise en accusation de dix années de gestion de ce pays par la droite, qui ont vu la compétitivité reculer. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC. – Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)
Vous parlez, ensuite, de la TVA. Imaginons une seconde que Nicolas Sarkozy ait été réélu. Nous sommes en novembre 2012 : depuis le 1er octobre, les Français paieraient 1,6 point de TVA de plus pour le taux normal. Nous avons supprimé cette hausse et nous avons eu raison : nous respectons leur pouvoir d'achat. (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe SRC.)
Ce que nous faisons est quelque chose de totalement différent, et vous le savez. (Rires et exclamations sur les bancs du groupe UMP.) D'abord, il n'y aura pas de hausse de la TVA en 2013 : la mesure du crédit d'impôt sera efficace tout de suite, mais le financement se fera sur 2014.
En outre, nous allons agir de manière ciblée, modulée, en n'augmentant que de 0,4 point le taux normal et en diminuant de 0,5 point le taux réduit, celui qui concerne les couches populaires, notamment leur alimentation. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)
Madame la députée, l'incohérence est de votre côté. Nous faisons ce que vous n'avez pas fait, nous faisons mieux que vous ; les Français le savent, et ils salueront cette cohérence car c'est celle de la réussite ! (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC. – Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)