Vous vous levez de votre siège en poussant un soupir d’agacement et vous nous dites, pour tout argument, que vous vous êtes assez répétée et que vous n’avez rien d’autre à nous dire que « non ».
Or, ces amendements sont certes, comme nous l’avons dit, des amendements de repli, mais ils ne traitent pas exactement du même sujet que les précédents, ni que le suivants, sur lesquels rassurez-vous nous allons nous efforcer d’être aussi pédagogues que sur les autres. Vous n’êtes donc pas au bout de vos peines.
Quant à vous, madame la secrétaire d’État, vous avez un amendement de retard. Vous avez enfin accepté de répondre, avec une argumentation qui vaut ce qu’elle vaut, mais qui s’applique aux amendements précédents. Vous n’avez absolument pas répondu sur ces amendements de suppression des paragraphes 2 et 3 du texte, je suis au regret de vous le dire.
Quant à votre analyse de la rédaction anglaise de la convention, permettez-moi de vous dire qu’elle est plus qu’approximative. En effet, que vous traduisiez « the best » par « meilleur » ou « supérieur », dans les deux cas il y a un qualificatif. Or, vous utilisez cette nuance qu’il y aurait entre les deux traductions de « the best » pour justifier que dans votre texte, il n’y ait pas de qualificatif.
Excusez-moi de vous le dire, mais entre Mme la rapporteur qui, agacée de devoir nous répondre, ne nous réponds pas, et Mme la secrétaire d’État qui a un métro de retard, nous n’allons pas pouvoir continuer à débattre de manière sereine, en s’efforçant d’aller le plus rapidement possible vers l’échéance si vous continuez à fausser le dialogue que nous essayons d’installer, avec toute la patience des pédagogues que nous sommes.