Madame la ministre, après avoir entendu tous les arguments de mes collègues, je voudrais en ajouter un autre, très simple et naturel, que tout le monde, me semble-t-il, est en capacité de comprendre. Notre volonté de qualifier de « supérieur » l’intérêt de l’enfant se fonde sur une notion simple, à laquelle se réfère la Convention internationale des droits de l’enfant des Nations unies, à savoir la définition de besoins basiques et fondamentaux, des éléments importants et nécessaires pour assurer une vie digne et heureuse à nos enfants.
C’est ce principe général qui devrait s’appliquer dans de nombreuses situations, et en tout cas, s’agissant des enfants, en cas de séparation, d’adoption ou dans le cadre de l’éducation. Ces quatorze besoins fondamentaux, madame la ministre, ont été définis par Virginia Henderson, qui a pris en compte à la fois la dimension biologique, psychologique et spirituelle de notre société.