L'ADEME prévoit le développement de la méthanisation d'ici 2050 en vue de parvenir à la bio-performance de l'agriculture. Or, qu'il s'agisse des déchets des collectivités, de la restauration, de l'agroalimentaire ou de l'élevage, le gisement des matières nécessaires à la méthanisation n'est pas illimité et ces matières subissent la double pression des méthaniseurs et des filières énergétiques. Quelle est la part des différentes matières dans vos projections ? Comment répercuter l'impact de la concurrence sur les coûts de la méthanisation ?
Dans ma circonscription, deux exploitations agricoles ont installé un méthaniseur, l'une faisant appel à des entreprises locales, l'autre à une entreprise allemande capable de livrer l'installation clés en main. Pourquoi ne pas créer la filière industrielle française de la méthanisation ?