Je ne nie pas l'utilité du traitement sélectif ni les résultats probants obtenus par les collectivités territoriales, mais en vingt ans le tri sélectif a multiplié par trois le coût de traitement des ordures ménagères.
En Lorraine, nous avions un centre de tri pour les plastiques. Après un incendie fort opportun, la SITA décide de le déplacer en direction d'Epinal au motif que c'est là que se trouvent les gisements. Nous aurions pu accepter cette décision, motivée par une question de coûts. Mais quinze jours plus tard, nous lisons dans la presse que le centre de tri de Nancy ferme ses portes et que les collectes seront transportées à Dijon. Comment l'ADEME peut-elle cautionner de telles manoeuvres ?
Je me suis beaucoup occupé de la filière bois en Lorraine. La valorisation de la biomasse se heurte souvent au fait que nos bois sont transportés sous forme de grumes. Or une grume contient minimum 80 % d'eau, tandis qu'un bois scié et avivé n'en contient que 20 %. Nous transportons donc 60 % d'eau. C'est pourquoi je propose d'agir pour réduire la part de l'eau. Qu'en pensez-vous ?