Monsieur le député Falorni, je sais que votre groupe et vous-même êtes particulièrement attentifs à la situation de ces hommes et de ces femmes qui sont confrontés à une fin de vie difficile et qui s’interrogent sur la façon dont ils peuvent être accompagnés dans ces moments douloureux. Vous avez vous-même déjà posé des questions et exprimé de façon personnelle votre attachement à ce que la législation évolue.
Je vous l’ai dit, monsieur le député, le statu quo n’est aujourd’hui pas possible. Des hommes, des femmes, confrontés à la douleur, confrontés à la maladie, confrontés à des conditions de fin de vie qui ne répondent pas à leur conception de la dignité, souhaitent que la législation évolue. Aujourd’hui même, des situations font la une des médias ; néanmoins, je veux vous dire, monsieur le député, que l’affaire de Vincent Lambert et celle du docteur Bonnemaison n’ont strictement rien à voir et que nous ne pouvons pas comparer des situations qui sont à ce point différentes.
Le 18/06/2014 à 10:35, laïc a dit :
Et pour notre système politique manifestement en fin de vie lui aussi, rien de prévu pour en finir définitivement ??
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