Intervention de Dominique Bussereau

Séance en hémicycle du 17 juin 2014 à 15h00
Réforme ferroviaire - nomination des dirigeants de la sncf — Motion de rejet préalable

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Bussereau :

Je pourrais également retrouver toutes les prises de position du président Vauzelle. Nous sommes, nous, sortis du tout TGV et de la construction d’un TGV par quinquennat. Nous nous sommes souvenus de l’accord que le président Mitterrand avait signé en 1992 avec le chancelier Kohl sur le passage d’une ligne en Lorraine. Nous avons pensé que celle reliant Tours, Bordeaux et Toulouse, qui est la quatrième ville de France, était importante pour l’aménagement du territoire ; nous avons pensé qu’il fallait tenir nos engagements avec le gouvernement espagnol, ce que vous ne faites pas concernant la ligne vers l’Espagne et le Montpellier-Nîmes ; nous avons pensé que la Bretagne, que nous avons beaucoup entendue, si ce n’est trop parfois, sur le dossier de l’écotaxe, avait besoin de la ligne Le Mans-Rennes, comme elle nous le demandait. Nous nous honorons d’avoir lancé ces chantiers, sans lesquels aujourd’hui le taux de chômage dans les travaux publics, qui est déjà énorme, serait encore supérieur et qui donneront demain à notre pays des infrastructures.

Quant à la dette, une fois que les gouvernements successifs auront réussi à diminuer les déficits publics, il faudra faire ce qu’a fait l’Allemagne fédérale au moment de sa réunification, à savoir que l’État la reprenne progressivement. Cela peut passer par le biais d’une caisse d’amortissement ou d’autres outils, mais il est certain que RFF n’a pas vocation à porter une dette de l’État qui devra être résorbée. Toujours est-il que nous nous honorons d’avoir lancé les projets que je citais plus tôt : ils sont importants pour l’aménagement du territoire.

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