Intervention de Nicolas Dhuicq

Séance en hémicycle du 7 novembre 2012 à 15h00
Projet de loi de finances pour 2013 — Défense

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dhuicq :

Malgré tout, j'entends les critiques ici ou là. Sous le précédent quinquennat, nous avions tenté vaillamment et courageusement de remonter cette pente délétère et inéluctable, héritage des années de M. Mitterrand et de M. Jospin, qu'il ne faut point oublier ce soir.

Oui, mes chers collègues, je fais de la politique, nous faisons de la politique. Je fais de la politique parce que je veux que nos enfants et leurs enfants aient une place et une voix dans l'histoire. Je fais de la politique parce que je sais que, sans la puissance, nos ventres pleins seront bientôt affamés (Rires et exclamations sur les bancs du groupe SRC), étant acquis qu'une grande partie du monde sera confrontée à des flux démographiques inéluctables et incontrôlables si nous baissons la garde. Le territoire national en est déjà l'exemple frappant et criant dans certaines zones.

Oui, la défense nationale est plus que notre assurance vie, c'est l'âme de la patrie et de la nation.

Alors, monsieur le ministre, malgré vos compétences et vos indéniables qualités humaines, je ne peux voter un tel budget qui signe le déclin inéluctable de la nation, livrée au mondialisme galopant, à l'illusion d'une Europe de la défense qui, je le répète, n'existe pas. Car la défense est assurée par celles et ceux qui sont capables, sur le terrain, de livrer bataille et de donner leur vie pour la patrie.

Voilà les enjeux, mes chers collègues, auxquels nous sommes confrontés ici, maintenant et ce soir, et voilà les raisons pour lesquelles je ne peux que fermement voter contre un tel budget, qui nous entraîne vers le déclin, la désespérance et la disparition de l'histoire. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP. – Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)

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