Mes chers collègues, nous accueillons aujourd'hui M. Bertrand de Lacombe, directeur des affaires publiques d'Aéroports de Paris (ADP), et Mme Alexandra Locquet, responsable projet «Charles-de-Gaulle Express ».
Dans la perspective d'une exposition universelle dans notre pays en 2025, la relation entre les futurs sites de l'événement et les aéroports, en particulier entre le coeur de Paris et Roissy-Charles-de-Gaulle, est un élément clé de la réussite des mobilités. L'idée émise au cours de nos auditions précédentes consiste en effet à organiser une exposition multisites, polycentrique – et non concentrée en un seul lieu –, avec un village au coeur de Paris, mais également les zones des nouvelles gares du Grand Paris, ainsi que les grandes métropoles françaises.
Aussi la question des mobilités nous intéresse-t-elle à plusieurs titres. La mobilité Grand Paris, que nous évoquerons tout à l'heure avec le nouveau président du directoire de la Société du Grand Paris. Les mobilités entre les aéroports et le centre de Paris. Le transfert modal avec les lignes TGV pour le transport des visiteurs depuis les métropoles de province vers Paris, et depuis l'aéroport de Roissy vers les métropoles françaises, si l'on veut vraiment considérer la France comme un territoire de projet. Enfin, la capacité d'accueil des aéroports et l'avenir des aérogares.
Madame, monsieur, nous aimerions donc savoir comment Aéroports de Paris appréhende le projet exposition universelle, notamment au regard de la relation Roissy-Paris. Quels atouts voyez-vous à ce dossier ? Et quelles limites ou contraintes posez-vous à la bonne tenue d'un tel événement ?