La société CDG Express Etudes aura notamment pour mission d'actualiser et d'approfondir les études financières. Pour autant, ADP et RFF ont déjà conduit des études préliminaires, afin de mesurer les grands équilibres économiques et financiers du projet. Il en ressort qu'un trafic de l'ordre de 6,5 millions de passagers à la mise en service, puis une progression croissante, sont possibles. Nous escomptons un prix du billet passager de l'ordre de 24 euros à la mise en service – Londres est déjà à ce niveau de prix en 2014, et nous raisonnons sur des euros 2023.
Ainsi, les seules recettes de la billetterie généreront une capacité d'autofinancement relativement élevée pour un projet de ce type. Pour autant, les études montrent qu'elles ne seront pas suffisantes, et c'est la raison pour laquelle RFF comme ADP considèrent qu'une ressource complémentaire est nécessaire. Il a donc été proposé la mise en place d'une taxe sur les passagers aériens hors correspondance, qui bénéficieraient directement de cette liaison, de l'ordre de 1 euro par passager.