Permettez-moi de rappeler nos principes de liberté et d'indépendance. En tant que responsable syndical, je n'ai appelé ni à battre le Président précédent ni à voter pour l'actuel. C'est pourquoi je m'autorise à être « dur » avec le Gouvernement, et je ne crois pas être le seul – mais sans doute n'aurez-vous écouté que Force ouvrière !
Les difficultés que connaissent les personnels civils de la défense ne sont pas nouvelles. Je n'ai fait que rappeler la diminution de 10 millions d'euros des mesures catégorielles, la baisse drastique du budget de l'action sociale, les risques encourus en matière d'équipement. Il est de notre responsabilité de dénoncer cela. Peut-être considérerez-vous que je botte en touche, mais je ne suis ni ministre ni député. La question de la manière dont j'aurais procédé pour gérer le budget de l'État ne se pose donc pas.