Intervention de Annick Girardin

Séance en hémicycle du 19 juin 2014 à 9h30
Politique de développement et solidarité internationale — Discussion générale

Annick Girardin, secrétaire d’état chargée du développement et de la francophonie :

Je tiens à remercier tous et chacun d’entre vous pour vos propos.

Monsieur le rapporteur, cher ami, je vous remercie pour le travail conséquent que vous avez accompli et pour le rôle que vous avez joué dans la préparation de cette CMP car votre implication a permis d’améliorer encore le texte dans le cadre d’un consensus avec les sénateurs.

Mme la présidente de la commission des affaires étrangères, chère Élisabeth, j’ai bien noté votre interpellation : nous veillerons tous ensemble à la bonne implication des partenaires sociaux dans la mise en place de l’expérimentation. Il importe en effet que tous les acteurs aient leur place, vous avez raison, et nous les associerons au travail à venir. Même si cela prendra un peu de temps, je crois que tout se passera le mieux possible.

Je remercie M. Tetart, de même que l’ensemble du groupe UMP, pour leur soutien à ce projet de loi, signe important en faveur de la solidarité internationale. Notre présent rassemblement autour de cette question me paraît essentiel.

À l’origine, la taxe sur les transactions financières ne servait pas à financer le développement mais, depuis 2012, une part peut y être affectée, ce dont il faut se réjouir.

Sur la contribution des entreprises, nous avons beaucoup fait évoluer le texte. Parallèlement à cette reconnaissance accrue du rôle de ces dernières en matière de développement, il convient de souligner la responsabilité qui est la leur : elles doivent changer et intervenir dans le domaine de la solidarité et du progrès social partout où nous agissons.

Oui, M. Tetart a raison : le gouvernement Valls a aussi choisi d’accompagner les entreprises comme en témoigne la récapitulation, sous l’égide du ministère des affaires étrangères, de la politique de développement et de solidarité, du commerce international, du tourisme, de la francophonie et des questions liées aux Français de l’étranger. Nous disposons ainsi de tous les moyens permettant de mener une véritable politique du développement cohérente, c’est le mot qui s’impose. La vision du Gouvernement répond ainsi aux nécessités de notre temps.

Madame Pompili, nous travaillons à la question de la responsabilité sociale des entreprises, dont les enjeux sont forts. Vous savez que cette maison, plus précisément, travaille à la rédaction d’une proposition de loi. Nous suivons ce travail, nous y serons associés, tout comme d’ailleurs le groupe auquel vous appartenez. Je tiens à vous dire, y compris au nom de mon prédécesseur, Pascal Canfin, combien le travail a été collectif et concerté. Je vous remercie de votre soutien.

Monsieur Rochebloine, cher ami, je ne vous comprends pas ! Je pensais que l’UDI s’associerait à notre unanimité dans le domaine de la solidarité et du développement !

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