Intervention de Annick Girardin

Séance en hémicycle du 19 juin 2014 à 9h30
Politique de développement et solidarité internationale — Discussion générale

Annick Girardin, secrétaire d’état chargée du développement et de la francophonie :

J’ai bien entendu vos critiques, mais nous avançons – certes, peut-être d’une façon trop modérée, dites-vous, mais nous avançons ! Il n’est d’ailleurs pas trop tard pour nous rejoindre et pour que nous fassions preuve d’unanimité, cher ami, puisque nous n’avons pas encore voté cette première loi de développement et de solidarité.

Monsieur le député Paul Giacobbi, cher Paul, je vous remercie pour vos réflexions. Je sais combien vous alertez le Gouvernement et le Parlement et nous invitez à prendre du recul sur toutes les questions liées au développement. Nous nous sommes montrés attentifs aux inégalités et à la croissance de certains pays qui évoluent de manière très différente mais, aussi, à la question des pays émergents – je sais combien vous êtes impliqués à ce propos et combien vous suivez les évolutions du développement, notamment, en Inde.

Il importe de nous rappeler que nous devons également apprendre de nos partenaires. Tel est d’ailleurs le sens, aussi, de cette loi : la France a des partenaires dans le domaine du développement et nos actions visent à parvenir à un système « gagnant-gagnant ». Le respect et la transparence sont de rigueur, nous avons tous à apprendre les uns des autres sur ces questions et nous ne devons pas nous en priver, vous avez entièrement raison.

Je remercie M. Asensi de son soutien. Comme je peux le constater lors de mes déplacements, l’Agence française de développement, l’AFD, est un acteur pivot dont tout le monde se félicite de l’action, de l’expertise, du soutien technique, au-delà des prêts ou des dons qui ne répondent pas aux mêmes besoins, qui n’ont pas le même sens ou qui n’accompagnent pas les mêmes projets. Il convient de garder ces deux modes d’intervention. L’AFD est un vrai vecteur d’influence et accomplit un excellent travail.

J’arrive juste de l’Île Maurice, dont le Premier ministre a souligné combien l’AFD avait été un élément pivot durant ces dernières années, notamment, pour l’orientation de sa politique énergétique et de développement durable.

Monsieur Marsac, je vous remercie de votre soutien et de votre suivi attentif de ce texte. Nous continuerons d’ailleurs à travailler ensemble. Vous veillerez à ce que l’application de ce projet soit conforme à l’orientation que vous souhaitez, de même que le Gouvernement. Vous avez parlé de « co-construction », terme qui résume fort bien la situation : c’est ensemble que, au-delà de cette loi, nous parviendrons à mettre en oeuvre notre politique de développement en faveur des plus défavorisés.

Enfin, monsieur Bleunven, vous avez souligné le rôle de l’agriculture familiale. Croyez bien que j’y suis attentive et qu’il s’agit là d’une priorité que nous partageons, notamment, au G20. Vous avez raison de le souligner : il faut absolument que nous continuions dans cette voie.

Merci à tous pour ce travail, merci aux équipes qui ont oeuvré sur ce texte, merci à cette maison qui nous a accueillis !

Un dernier petit message pour l’UDI : un dernier petit geste serait bienvenu !

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