La démonstration vient d’être remarquablement faite : les contradictions ne font pas une conviction. Il faut une pensée construite. Aussi est-il nécessaire d’avoir un lieu de débat et de stratégie, et le haut comité du ferroviaire doit permettre d’identifier les besoins tant nationaux qu’industriels. Nous avons mis en place les conditions du développement de la filière ferroviaire, j’y reviendrai, mais ce qu’a dit Gilles Savary sur la conception et l’utilité de la grande vitesse est particulièrement juste. À un moment où nous devons avoir des liaisons européennes, la grande vitesse a sa pertinence ; mais lorsqu’il s’agit d’aménager le territoire national, force est de constater qu’elle ne l’a pas nécessairement. Ce ne sont pas les seules capitales régionales qui revendiquent des arrêts de TGV. Ces revendications se multiplient, ce qui pénalise les vitesses de trajet.
Mais puisque le président Jacob est de retour dans l’hémicycle, je vais répondre à sa question de tout à l’heure.