Intervention de Jacques Myard

Réunion du 30 octobre 2012 à 17h00
Commission des affaires européennes

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Myard, député :

Monsieur le commissaire, votre exposé ressemble un peu aux tragédies grecques, dans lesquelles on parle pendant trois ou quatre actes de sujets secondaires, oubliant l'essentiel – en l'occurrence, la monnaie. Les déficits budgétaires ne sont que la conséquence et non la cause de la crise, qui réside dans la perte de compétitivité des États. On ne peut faire coexister avec une même monnaie unique des marchands d'olives ou de cartes postales et des marchands de canon !

Dans un document du 12 octobre, le conseil des ministres européens s'est prononcé pour une véritable capacité budgétaire, c'est-à-dire un budget fédéral important, déplorant que le mécanisme européen ne soit pas à la hauteur. Avez-vous calculé le montant de ce budget ? L'Allemagne est-elle prête à contribuer à hauteur de 12 % de son PIB afin d'aider les pauvres que sont la Grèce, l'Espagne et bientôt la France ? Or, c'est bien là l'essentiel : le reste n'est que littérature !

Par ailleurs, comme nous l'avons souligné, Jérôme Lambert et moi, dans deux rapports, la politique industrielle demeure un gros mot à Bruxelles.

Enfin, dans le cadre de sa fonction de superviseur unique, la Banque centrale européenne agira-t-elle de façon indépendante ?

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