Je vous remercie pour la présentation synthétique des quatre axes de votre projet stratégique pour Radio France. Dans l'une de vos interviews, vous avez spécifié à propos de France Musique, largement devancée par Radio Classique sur ses scores d'audience, qu'il fallait laisser plus de place à la musique et moins à la musicologie. France Musique a bâti sa réputation sur les retransmissions intégrales de concerts et les commentaires musicologiques. Qu'entendez-vous par « moins de musicologie » ? Ce n'est pas l'annonce de quelques dates historiques ou de numéros d'opus qui font oeuvre de musicologie. La musicologie, c'est aussi faire oeuvre de pédagogie. Votre prédécesseur, Jean-Luc Hees, lors de son audition par cette même commission sur l'exécution du contrat d'objectifs et de moyens en 2012, avait souligné qu'un des objectifs poursuivis était de renforcer l'identité de chaque antenne et, s'agissant de France Musique, de renforcer les missions pédagogiques pour développer l'appréciation, la compréhension et le plaisir de la musique. Entendez-vous conserver ce même objectif de renforcement de l'identité de France Musique ou bien changer cette dernière ?