Intervention de Martial Saddier

Séance en hémicycle du 19 juin 2014 à 15h00
Réforme ferroviaire — Article 3

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartial Saddier :

Lorsque j’ai défendu le renvoi en commission de ce texte, on m’a répondu que ce n’était pas nécessaire car le projet était abouti. On m’a même dit et répété qu’on y avait travaillé pendant de longs mois – depuis plus d’une année – et qu’il était temps d’en débattre dans l’hémicycle.

Loin de moi l’idée de polémiquer. Force est pourtant de constater que ce texte va quitter l’hémicycle sans que deux points fondamentaux de l’organisation ferroviaire en France aient été réglés. Ils ne le seront pas davantage, d’ailleurs, à moyen ou long terme, car les propositions qui vont être faites par l’un des membres de la majorité visent à repousser l’échéance à deux ou trois années. Je veux parler de l’évolution du statut des gares et des relations avec les territoires, notamment les conseils régionaux, alors même qu’ils sont appelés, dans quelques jours, au cours de la session extraordinaire du Parlement, à prendre une importance capitale en matière de transport ferroviaire.

Nous passons vraiment à côté d’une occasion importante. Je le dis d’autant plus volontiers que l’ensemble des amendements qui visent à régulariser la situation des gares et à prendre en compte l’évolution des relations avec les régions est issu des rangs de la majorité, qu’il s’agisse du groupe communiste, des Verts ou des radicaux. Nous soutenons les amendements de nos collègues, après vous avoir mis en garde en commission, sans succès, hélas ! Nous le regrettons, car, une fois encore, nous pensons qu’il était possible de faire autrement. Quoi qu’il en soit, je forme le voeu que l’appel lancé par le rapporteur au Gouvernement soit entendu et que nous sortions le plus rapidement possible de cette situation.

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