Je profite de l’examen de cet amendement pour faire quelques observations complémentaires à mes propos préliminaires.
Les choix stratégiques du groupe vont à l’encontre de la réponse aux besoins de transport des usagers et des collectivités, avec une politique de croissance externe, c’est-à-dire de développement par l’extension du périmètre du groupe et non par la croissance de l’activité, ce qui situe cette orientation dans une logique de marché concurrentiel.
À notre avis, elle s’inspire des thèses libérales pour ses objectifs de rentabilité financière, de réduction du coût du travail et de dumping social. Cette politique organise au sein du groupe, particulièrement dans le transport de marchandises, une concurrence entre modes plutôt que le développement d’une offre complémentaire. Aussi, le présent amendement insiste sur la nécessaire complémentarité entre les filiales du groupe public ferroviaire, afin de mettre un terme à cette dérive qui affaiblit, banalise et contribue à l’éclatement de l’opérateur public.
Monsieur le secrétaire d’État, je veux revenir sur ce que vous avez indiqué tout à l’heure et dire que vous avez un certain art à faire « Lepaon ».