Nous continuons à avoir ce débat entre ceux qui considèrent qu'il faut vraiment s'attacher à réduire les dépenses et ceux qui estiment qu'on pourrait continuer à augmenter les recettes. Or, depuis quelques années, nous sommes arrivés à saturation pour ce qui est des recettes.
Votre rapport fait état d'une vraie difficulté : en raison des éléments qui ont affecté le calcul et le calendrier des acomptes et des soldes, il n'est pas possible de disposer d'une estimation précise des recettes fiscales, notamment d'impôt sur le revenu. Or, les bases ont peu évolué, de telle sorte qu'appliquer à ces bases la modélisation des modifications fiscales ne devrait pas être très compliqué et on devrait donc pouvoir disposer d'une tendance plus affinée pour l'impôt sur le revenu.
Vous avez attiré notre attention sur la situation de l'assurance chômage : auriez-vous des suggestions à formuler sur ce sujet, que d'autres pays auraient éventuellement mises en oeuvre ?