Souvent, s'il y a eu déprise, c'est que l'activité n'était plus rentable ou que d'autres emplois étaient disponibles. Mais un retour à l'agriculture se dessine et de nouveaux candidats à la reprise se manifestent. Qui plus est, cela intéresse les collectivités locales qui, telle la mienne, s'investissent pour maintenir l'activité de leur dernier viticulteur ou de leur dernier éleveur. Si les alpages sont abandonnés, c'est à la collectivité de reprendre ce que faisaient éleveurs et agriculteurs : on voit, dans les zones de montagne, que des rivières ne sont plus entretenues et que des routes sont rendues presque impraticables par le développement de bois laissés à l'abandon et qui gagnent en superficie. Puisque nous sommes tous d'accord, ne pourrions-nous pas demander au ministre de s'engager à missionner une inspection générale chargée d'étudier la question pour nous donner une réponse qui nous satisfera tous ?