Certaines des orientations que vous avez données m'interpellent, monsieur Davezies. Vous suggérez en effet de renforcer celles et ceux qui ont déjà des perspectives de croissance très fortes. Mais quid de la France de la ruralité ? Si j'ai bien compris, je dois dire merci à l'Île-de-France… Il me semble que vous avez oublié la dimension humaine. Comment faire de l'aménagement du territoire sans mettre en perspective la façon dont vont vivre les gens ? Or j'ai du mal à voir les gens dans une métropolisation accrue. Vous dites que l'Île-de-France est la zone de croissance la plus forte ; c'est aussi la zone de pauvreté la plus élevée. C'est là qu'on trouve le plus grand nombre de bénéficiaires du RMI. Ce seul constat devrait nous inciter à penser autrement. À moins que vous ne vouliez tenter de mettre en oeuvre le désert français…Votre exposé est très intéressant mais il ne reflète pas mon engagement politique. Il faut aboutir, selon moi, à l'inverse de ce que vous avez décrit. À vous entendre, Château-Thierry, qui connaît des pertes industrielles très importantes, n'aurait plus qu'à se rattacher à Paris ou à se tourner vers Reims.