Cet amendement que j'ai déjà défendu en première lecture me tient particulièrement à coeur. Pour que la préparation du congé parental se fasse dans de bonnes conditions, il me semble souhaitable de porter de un à trois mois le délai de prévenance de l'employeur. Cela permettrait à celui-ci, notamment dans les petites structures, commerces et très petites entreprises (TPE) compris, de mieux intégrer ces ruptures d'activité professionnelle. Lorsqu'on souhaite prendre un congé parental, on est généralement à même de le prévoir trois mois à l'avance ; cela n'enlève rien à ce congé d'allonger le délai de prévenance.