Cet article répondait à une volonté très forte. Il participe non seulement de l'égalité réelle entre les femmes et les hommes, mais aussi du souhait que les liens filiaux se nouent avant même la naissance de l'enfant.
Enfin, chacun sait que l'éventualité d'une grossesse est un élément de discrimination à l'embauche pour les femmes. Par conséquent, toutes les mesures qui visent à faire porter à égalité la parentalité dans le travail sont de nature à lutter contre ces discriminations. C'est donc tant pour des raisons positives que pour des raisons dissuasives que nous souhaitons que cet article figure dans le projet de loi. Nous sommes très surpris que nos collègues sénateurs ne l'aient pas compris et l'aient supprimé.