Le Sénat est revenu sur la possibilité que nous avions accordée au médiateur académique, en cas de harcèlement au sein d'une université, d'intervenir dans la procédure, et il a préféré attribuer cette compétence aux autorités classiques. Il est déjà difficile pour une étudiante victime de harcèlement de dénoncer les faits qu'elle a subis ; qu'est-ce que ce sera si elle ne peut le faire qu'auprès du recteur d'académie ou du président de l'université ! C'est pourquoi je propose de rétablir la disposition que nous avions adoptée en première lecture.