Intervention de Monique Iborra

Séance en hémicycle du 17 juillet 2012 à 21h30
Projet de loi de finances rectificative pour 2012 — Article 2

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMonique Iborra :

Comme si certains, qui pratiquent cette politique, avaient besoin d'invoquer des raisons quelconques à leurs décisions !

Nous avons également entendu que nous étions incorrigibles : nous voulions partager le travail. Madame Grosskost, vous pensez à « la France qui travaille ». Nous, nous pensons aussi à ceux qui voudraient travailler. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.) Vous ne pensez pas, en effet, au partage du travail, vous dont la philosophie se contente, comme nous l'avons entendu, vécu et subi durant cinq années, de donner plus à ceux qui ont déjà beaucoup.

Nous persistons et nous signons : pas moins de quatre rapports, que vous avez cosignés –, même si vous ne voulez en retenir aujourd'hui que les aspects qui vous arrangent – montrent que la mesure de défiscalisation des heures supplémentaires était à la fois coûteuse économiquement et injuste socialement.

Coûteuse : plus de 4 milliards d'euros, sans effet sur l'emploi, avec des effets d'aubaine manifestes, et alors que le taux de chômage – dont vous ne parlez pas – atteint des sommets.

Socialement injuste : elle profite d'abord aux salariés les plus qualifiés – cela est démontré – et très peu aux ouvriers,…

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